ESCALIERS

Il est, dans la tradition française, d’une manière plus formelle qu’en Angleterre par exemple, le centre vital de la maison, et il fait partie de l’affirmation du statut social.

D’abord à vis et placé dans une tour latérale à l’époque médiévale, il s’est déplacé au XVIe s. avec sa tour au centre de la façade arrière de la maison, puis a été remplacé par des escaliers droits latéraux ou centraux au XVIIe s. pour prendre sa place centrale définitive dans le hall d’entrée au XVIIIe siècle.

L’escalier peut-être à balustres de pierre comme on le voit ici dans une bastide provençale, ou de bois -taillé ou tourné- ou encore en planches découpées dans certaines maisons provinciales, ou, comme on peut également le voir, dans une maison créole.

Il est, dans les châteaux français, toujours conçu majestueusement avec une rampe en fer forgé posée sur le limon depuis le premier tiers du XVIIe siècle, avant de faire place à des barreaux hors œuvre en fonte, au XIXe siècle.

Dans une maison de famille partagée, il sera parfois nécessaire de créer de nouveaux escaliers dans des ailes, qui pourront être traités d’une manière solennelle ou intime.

Réalisations à Paris et dans des chantiers provinciaux près de Versailles, d’Amiens, de Rouen, de Deauville, de Granville, de Saint-Malo, d’Alençon, de Châteauroux, de Bordeaux, d’Aix ou de Nice, de Martinique